D'après une information révélée par le journal Le Point, la police judiciaire a émis des doutes au sujet de trois matches du Nîmes Olympiques. Plusieurs interpellations ont eu lieu mardi matin à Nîmes, Caen et Dijon dans le cadre d'une enquête ouverte pour des suspicions de "corruption active et passive dans le cadre de manifestations sportives".
Trois matchs de la saison dernière sont actuellement jugés suspects : Dijon - Nîmes (5-1), Angers - Nîmes (2-3) et Caen - Nîmes (1-1).
L'affaire semble très sérieuse et le club gardois risque très gros. Aujourd'hui, la radio RMC a même obtenu le témoignage d'un joueur qui a refusé les avances du club nîmois, tandis que le club de Créteil aurait également confirmé les approches.
Le joueur d’un club concurrent de Nîmes pour le maintien a ainsi confié avoir reçu un coup de téléphone à quelques heures du coup d’envoi. L’homme à l’autre bout du fil lui explique que ces derniers s’intéressent à lui pour le prochain mercato. A une condition : qu’il ne réalise pas un grand match dans la rencontre opposant les deux équipes.
Un procédé qui rappelle étrangement une sale affaire de trucage qui avait touché le club d'Arles Avignon lors de sa montée de National en Ligue 2 récemment. A l'époque, le président était Jean-Marc Conrad, actuellement président ... de Nîmes.
Le problème, ce n'est pas le foot, c'est le Nîmes Olympique qui a des soucis depuis quelques mois. Le foot n'est pas plus sale que plein d'autres parties de la société.
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