
Dès novembre, Tours avait déjà fait disparaître les doutes liés à son statut de promu : 5e, la formation de Daniel Sanchez étonnait les observateurs. Le numéro de prestidigitation se poursuit toujours : en cas de succès demain contre Montpellier, Tours pourra briguer la montée, vingt-cinq ans après sa dernière aventure parmi l’élite. Le club a construit sa réussite sur sa solidité à domicile, y enregistrant 44 points sur 54 possibles. « Ce chiffre s’explique par notre philosophie de jeu très offensive », explique le président, Frédéric Sebag.
En attaque, s’illustrent Tenema N’Diaye et Claudiu Keserü, 18 buts à eux deux. En défense, les regards convergent vers Laurent Koscielny, 23 ans. Avec ces hommes, Tours vient d’enchaîner treize rencontres sans la moindre défaite ! « On ne parle pas trop de nous et c’est tant mieux ! La pression est sur nos adversaires. En début de saison, on espérait simplement se classer au-dessus de la 10e place. Maintenant, on serait très déçu de ne pas monter », poursuit Sebag, qui table sur un budget d’une vingtaine de millions d’euros en cas d’accession. Pour Tours, il n’y a plus que deux pas à faire pour passer du rêve à la réalité.