Mickael Tavarès a débuté à Epinay-sous-Sénart puis en 15 ans à Viry et enfin à Créteil à 17 ans avant de partir pour le Portugal :
''J'ai évolué deux à Alverca qui a formé Deco et Ricardo Carvalho, il me semble. J'y ai trouvé un football technique, passionné, avec beaucoup d'engagement."
Il ne jouera jamais en 1ère division portugaise et pris ses valises pour Abbeville (CFA2) :
"Je me suis éclaté en CFA2 parce que j'avais un entraineur, Michel Albaladejo, qui m'a fait confiance".
L'entraineur d'Abbeville recommanda Mickael au FC Nantes qu'y l'engagea :
"J'ai une expérience mitigée de mon expérience nataise. J'ai beaucoup appris sur le plan technique et tactique. Mais je n'ai pas compris l'attitude de Serge Le Dizet qui m'a fait confiance au départ, pendant la première annèe, et qui m'a tourné le dos, la saison suivant. Le plus étonnant est que je vois aujourd'hui, en équipe première nantaise, des garçons avec qui j'étais en concurrence sans problème en CFA. Cela me laisse un gout étrange."
Ces changements de clubs ont faits largement p^rogresser Mickael :
"Sur le début de ma carrière, je vois du bien et du mal. Du bien, parce que j'ai pris de l'expérience, j'ai appris à mieux me connaitre à l'étranger, ce qui n'a rien d'évident. J'ai progressé dans le jeu, j'ai forci de caractère en ne m'attardant pas sur le passé outre mesure et en désirant rebondir le plus possible ailleurs. Du mal, parce que j'ai fait des sacrifices et que j'aimerais bien que ça paie vraiment un jour.''
M. Tavarès grace deux superbes prestations est devenu titulaire à Tours, il est content d'être arrivé en Touraine :
"Je devais faire un essai en Italie, puis Tours s'est décidé et je n'ai pas hésité. Et puis, j'ai retrouvé avec plaisir Cédric Collet. On est du mê^me coin, vers Evry. En plus, le beau-père de sa femme est le cousin de mon père."
M. Tavarès (1,86 m et 76 kg) commence à s'adapter au National :
"Pourtant au départ, j'appréhendais le National. On m'avait dit : c'est physique, ça met des coups, ça ne joue pas technique. Je suis surpris car ça va vite et c'est nettement supérieur au CFA."
"Je n'étais pas forcément titulaie, m'ai j'ai joué cinq matchs sur onze en étant aligné au départ. Cela met en confiance."
"Lors des premières journées, on a réalisé une bonne série mais on ne jouait pas super. Ensuite, on a eu un sacré trou. Mais, franchement, Raon a été un match référence car tout le monde s'est laché. Ensuite, on a été très solidaire à Niort. Je suis convaincu que c'est le debut d'une longue dérie."