Bocundji Ca, quel regard portez-vous sur le surprenant début de saison du Tours FC, actuel septième de Ligue 2 ?
On reste sur une défaite face à Angers (2-0, 12eme journée de Ligue 2), mais ce n’est pas la fin du monde. Ça ne va pas être facile mais on doit absolument l’emporter face à l’AC Ajaccio, vendredi prochain. Notre début de saison est globalement satisfaisant. Il ne faut pas oublier que notre équipe a été largement remaniée à l’intersaison. Il a fallu un peu de temps pour que l’on trouve notre équilibre mais, aujourd’hui, ça se passe bien. On peut notamment s’appuyer sur des éléments d’expérience comme Gaétan Englebert, Alexandre Dujeux et Peter Jehle. Ils encadrent bien les jeunes.
Etes-vous étonné de connaitre une telle réussite pour des promus ?
Depuis les matchs amicaux de l’intersaison, on sent qu’il se passe quelque chose. Nous ne sommes pas là par hasard. Maintenant, il faut tout faire pour que ça dur. C’est le plus compliqué.
Et personnellement, comment vivez-vous cette période après des moments plus délicats au FC Nantes ?
Ça n’a pas été évident de quitter mon club formateur mais j’avais besoin de changer d’air pour avoir du temps de jeu. Et poursuivre ma progression. A Nantes, c’était bouché. A Tours, j’ai tout de suite été bien accueilli. La saison passée en National (ndlr : à l’époque, Bocundji Ca n’était que prêté par les Canaris), j’ai pu progressivement monter en puissance. Cet été, j’avais d’autres propositions mais j’ai immédiatement fait le choix de poursuivre l’aventure avec le FC Tours.
« On verra plus tard s’il y a des sollicitations »
Pourquoi ?
C’était le choix le plus logique, et le plus censé pour la suite de ma carrière. Aujourd’hui, j’ai oublié le FC Nantes, même si ça m’a fait mal au cœur de voir que « mon » club ne m’a pas réellement donné ma chance (41 matchs de championnat disputés, L1 et L2 confondues).
Depuis le début de la saison, vous donner l’impression d’avoir franchi un cap, non ?
J’ai la confiance de tout un club. Le coach (ndlr : Daniel Sanchez) me laisse aller de l’avant. Il veut que je tente des choses. A Nantes, on me demandait exclusivement de récupérer le ballon. Ça n’allait pas plus loin. Je ne suis plus le même joueur.
Vos prestations auraient tapé dans l’œil de certaines formations de l’élite, dont le MUC 72. Qu’en est-il ?
Il y a des bruits mais je n’y pense pas encore. Maintenant, je me concentre essentiellement sur la saison qui a débuté. On verra plus tard s’il y a des sollicitations. Mais c’est bon signe.
Ignazio GENUARDI - www.mercato365.com
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