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Après RC Strasbourg - Tours FC

Publié par toursfc.over-blog.com sur 8 Novembre 2008, 14:48pm

Catégories : #Saison 2008-2009 : Ligue 2


Réactions en vidéo de Daniel Sanchez, Jean-Marc Furlan et du défenseur du Racing, Grégory Paisley.







Voici l'article du quotidien L'Equipe suite à la victoire strasbourgeoise face au Tours FC.



« Traoré relance Strasbourg !


Un doublé rapide de son attaquant a permis aux Alsaciens de remporter leur première victoire depuis un mois.



D’UNE MALADRESSE sidérante contre Lens lundi (1-1), Kandia Traoré ne s’est pas laissé le temps de gamberger, hier. Après cinq minutes de jeu, il avait déjà marqué deux fois et riait à gorge déployée de sa réussite retrouvée. Ses coéquipiers se marraient avec lui, surtout Quentin Othon qui venait d’éliminer la défense de Tours à lui tout seul et qui, presque surpris de se retrouver aussi près du but, lui avait offert son deuxième but d’une passe en retrait simple et subtile pour conclure cette percée grandiose. Mais quelques minutes plus tard, plus personne ne souriait. Tous les Strasbourgeois avaient le sang glacé par la blessure de leur latéral gauche. Lancé dans un nouveau raid, Othon avait été rattrapé par un tacle par-derrière de Giroud. L’attaquant tourangeau avait joué le ballon mais le Strasbourgeois laissait sa jambe droite dans le contact. Une blessure terrible qui envoyait un Giroud tout penaud au vestiaire (34e). Sorti sur un brancard, Othon souffrirait d’une fracture du péroné compliquée d’une luxation de la cheville. Il a été plâtré et devrait être opéré rapidement par le professeur Jaeger. Son absence devrait durer plusieurs mois. « Les joueurs ont été perturbés par cette blessure et il a fallu les remettre sur les rails à la mi-temps », expliquait Jean-Marc Furlan après la rencontre. À onze contre dix, il n’y avait pourtant plus de match puisque Strasbourg avait tué le suspense d’entrée avec les deux buts de son attaquant ivoirien, le premier inscrit devant Julio Santos sur un centre enroulé par Lacour (2e). « Cela m’est rarement arrivé dans ma carrière, souriait Grégory Paisley, le capitaine strasbourgeois. Deux buts en 4’30’’, ça nous a vraiment rendu le match facile. »
Tours ne pouvait pas se remettre de cette apathie initiale, même si ses quatre joueurs offensifs furent plusieurs fois insaisissables, notamment dans le dos de Lacour. Mais, nettement moins en réussite que Traoré, Tenema N’Diaye manquait le cadre (21e, 45e+ 1) ou était contré par Paisley (33e).

Tours trop laxiste

Sans cesser d’être entreprenants, les Tourangeaux pâtissaient vite de leur infériorité numérique, avec une défense toujours laxiste, peut-être handicapée par l’absence de Koscielny. Fanchone trouvait la barre sur une superbe frappe enroulée à l’aveugle (45e+ 2) et Gargorov trompait Jehle grâce à un service en profondeur de Traoré (58e). Sur unscénario similaire, avec James Fanchone à la passe, Shereni préférait dribbler le gardien avant de marquer (68e). Après quatre matches sans victoire (trois nuls, une défaite), Strasbourg a donc repris la tête de la Ligue 2, sous les yeux d’Aimé Jacquet, invité par la Ligue d’Alsace. Ce succès leur permet de repousser Metz à quatre points et Tours à sept. Le TFC a confirmé ses grandes difficultés en déplacement et perdu une occasion de se mêler à la course au podium.
Furlan avait fixé un objectif de quatre points pour les deux matches de la semaine. La victoire facile décrochée hier n’enlève rien à l’impression mitigée laissée contre Lens, mais Strasbourg a atteint son but et pourra voyager à Metz plus sereinement. »



LIONEL DANGOUM






Voici également un article du quotidien L'Equipe, datant de vendredi, concernant l'attaquant malien Tenema N'Diaye.



« N’Diaye n’a plus le temps ...


Tours retrouve ce soir son meilleur buteur, Tenema N’Diaye, qui a commencé sa carrière avec Diarra et Keita. Avant de s’égarer.


« C’EST L’ANNÉE ou jamais. Mon rêve est d’aller plus haut. En L 1 avec Tours, en Angleterre ou en Espagne. Pour cela, il faut que je marque plus de 15 buts. Et que je les marque lors des grands rendez-vous comme demain soir (ce soir). » Les mots sont teintés d’urgence. Dans la voix timide de Tenema N’Diaye, troisième meilleur buteur de L 2 cette saison (6 buts), on décèle de l’inquiétude. L’inquiétude de ceux qui ont souvent raté les occasions hors du terrain. Ce soir, au stade de la Meinau, l’international malien jouera, seulement, à vingt-sept ans, son trente-neuvième match de L 2. Le natif de Bamako n’a plus de temps à perdre et il le sait. Sa blessure à une cuisse qui l’a éloigné des terrains pendant quinze jours l’a freiné, lui qui restait sur cinq buts et deux passes décisives en sept journées de Championnat. La semaine dernière, son équipe a su se passer de lui pour l’emporter largement face à l’AC Ajaccio (4-1). Et pour un buteur, c’est plutôt vexant : « C’est bien pour l’équipe. Mais maintenant il faut que je retrouve le rythme et que je retrouve le chemin des filets rapidement »,
explique-t-il, boulimique.

Ses ex-équipiers sont à Madrid ou Barcelone

Toujours cette volonté de rattraper le temps perdu en chemin, lui, qui avec ses « copains d’enfance », le Madrilène Mahamadou Diarra et le Barcelonais Seydou Keita, étaient promis, au sortir de leur troisième place du Mondial juniors en 1999, au plus beau des avenirs. Aujourd’hui, alors qu’il traverse la période la plus faste de sa carrière, l’heure n’est pas aux regrets, plutôt aux explications : « Seydou et Mahamadou savaient vraiment ce qu’ils voulaient. C’était foot matin, midi et soir, il fallait les voir à dix-sept, dix-huit ans. Ils avaient une telle volonté d’y arriver. » À cette époque, N’Diaye n’est, lui, qu’un grand gamin « maigre » et talentueux qui va se disperser entre Sfax (TUN) puis El-Wahda (Émirats arabes unis) « pour s’en mettre dans les poches et pouvoir envoyer l’argent à la famille ». Une première expérience en Europe, à Grenoble, tourne mal. N’Diaye reste deux saisons (1 but en 28 apparitions) : « On a vu rapidement ses qualités de déplacement, de vitesse, de débordement, explique Max Marty, alors directeur sportif de Grenoble. C’est un joueur qui, pour exprimer son potentiel, a besoin de se sentir aimé. » N’Diaye rentre au pays, déprimé : « J’étais au fond du trou. Et puis, Max
qui était devenu entre-temps manager de Tours m’a sorti de là. » Une saison en National (19 buts toutes compétitions confondues en 2007-2008), une montée en L 2 et la confirmation d’une renaissance : « Il y a tout pour réussir à Tours. Je m’y sens bien. On a fait un bon début de saison, maintenant il y a quelque chose de plus à faire. » Quelque chose « de grand » qu’il pourrait alors « raconter à Mahamadou lorsque qu’il rentre de ses soirées européennes ».
 


HUGO DELOM






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