Voici une interview du milieu de terrain tourangeau et ancien internationnal belge, Gaëtan Englebert.
Englebert a fait son trou au Tours FC ...
Englebert a retrouvé des galons de titulaire à Tours. Le Liégeois s'est parfaitement acclimaté à son havre français des bords de Loire.
Il a très discrètement quitté le Club de Bruges en juin dernier. Et déménagé avec sa petite famille dans la vallée de la Loire. Pour le footballeur Gaëtan Englebert, «tout se passe bien» au Tours FC. Son équipe pointe au 7e rang de la Ligue 2, «une place conforme à l'ambition du club qui est de se stabiliser et de ne viser la montée qu'à l'horizon de deux ou trois saisons». L'ex-Diable rouge est le seul de son équipe a avoir disputé l'intégralité des matches de championnat. Son premier et unique but a déjà été marqué, lors de la 9e journée, contre le Stade Brestois.
Gaëtan, votre bilan après ce premier quart de championnat en L2 a l'air encourageant. Content d'avoir quitté le pays ?
Si on avait 10 points de moins ce serait peut-être différent mais là, je suis plutôt satisfait de mon choix. J'avais envie d'une expérience à l'étranger et de ne pas traîner pour être fixé. Tours est arrivé à point nommé pour me recruter. Je m'attendais à jouer régulièrement à partir du moment où seuls les critères sportifs entreraient en ligne de compte. Ce qui avait toujours été le cas à Bruges avant ma dernière saison là-bas. Ici, je suis en forme, et je suis jugé sur ma valeur. J'ai retrouvé... disons une situation normale.
Pas de difficultés d'adaptation apparemment ?
Pas mal d'équipes de L2 auraient leur place en D1 belge. Je n'ai pas été dépaysé. Comme pour la D2 de chez nous, le jeu est globalement plus fermé ici aussi. Il n'y a que les équipes comme Lens, avec un bagage de D1, qui laissent un peu d'espace.
C'est une compétition fort serrée au premier regard.
De fait, il y a très peu d'écart entre le leader et les 14-15es. Tout le monde gagne contre tout le monde. Tours se débrouille très bien à domicile de ce point de vue mais, comme d'autres, on a du mal en déplacement. On continue trop à y jouer sur nos qualités plutôt que d'apprendre à défendre.
Bruges a connu sa première défaite de la saison ce week-end. Vous continuez à suivre votre ancien club ?
Depuis quelques semaines, on a la parabole à la maison et je peux voir les résumés. J'ai encore des contacts avec Verlinden ou Stijnen par exemple. J'entends qu'on se félicite d'un changement de style avec l'arrivée des nouveaux joueurs sur le flanc ou en attaque. C'est bien. Il faudra voir si les éloges continuent le jour où les résultats seront moins bons...
Didier MERTENS
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