
Mais en football, il faut tourner sept fois la langue dans sa bouche et se méfier des jugements définitifs. « En fait, j'ai souffert des ischio-jambiers dès mon arrivée à Tours et j'ai traîné ce problème jusqu'en décembre. En réserve, je jouais avec appréhension… »
Sortie du tunnel durant les fêtes de noël, avec une première titularisation en Normandie. « J'ai eu un programme physique spécifique, j'ai beaucoup bossé. Après ce que j'avais vécu, cela n'était pas le moment de cogiter au Havre. Il fallait que je saisisse ma chance. J'ai été bien encouragé par le staff et par les collègues. »
Et comme personne n'a posé de scellés sur le côté gauche, il a démontré son savoir-faire, attaquant, centrant, mais aussi effectuant un gros travail défensif. Et c'est vrai que la connexion avec Cetout marcha du tonnerre. Qui aurait pu prédire une telle association il y a quelques semaines ? Personne.
Contre Istres, il a débloqué une situation qui pouvait virer au vinaigre. Bref, ça roule pour ce joueur formé à Toulouse-Fontaines, titulaire une saison en 18 ans nationaux au Toulouse FC, avant un départ étonnant vers le froid et Nancy.
« C'est Christophe Bastien qui m'a mis en relation avec le club lorrain. J'ai fait un essai de plusieurs semaines et ça a marché. »
Pas de sélection nationale jeunes pour Geoffrey Adjet ! Il a donc pénétré dans le monde professionnel par la petite porte. Raison de plus pour avoir les pieds sur terre et pour profiter du moment présent. « C'est bien de rentrer en première, de commencer par un nul, une victoire et un but. »
Oui, Geoffrey Adjet est invaincu avec le TFC. Et entend le rester au moins contre Laval, vendredi prochain. Il ne veut pas voir plus loin. A juste titre car la concurrence va battre son plein les prochaines semaines.
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