Benjamin Leroy, lorsque vous avez disputé votre premier match en L2 contre Sedan lors de l'ultime journée 2010-2011, vous étiez certainement loin de penser que vous seriez le futur titulaire ?
« J'ai été conforté à mon poste par l'entraîneur. Etre titulaire aussi vite, ça peut être délicat au départ. La gestion de la semaine n'est pas la même que l'on soit n°1 ou n°3. Mais, le jour du match, ça ne change pas : il faut avoir la même concentration. La différence, c'est que tu peux jouer devant 20 000 spectateurs. On est loin des rencontres disputées avec la réserve. »
Avant son départ pour Valenciennes, Daniel Sanchez souhaitait vous faire confiance comme n°2. Son remplacement par Peter Zeidler aurait pu vous être préjudiciable si ce dernier était arrivé avec un gardien dans ses bagages ...
« Au départ, je devais signer un contrat pro et être prêté. Le nouveau coach a préféré ne toucher à rien et se faire sa propre idée sur les trois gardiens du club. Il a étudié la vidéo du match Sedan - Tours et m'a aligné contre Angers en Coupe de la Ligue. Ça s'est bien passé. Ma chance a été que tout soit clair… »
D'une taille dans la moyenne (1m85), vos qualités principales sont la réactivité et l'explosivité comme un certain Hugo Lloris ...
« C'est clair, je ne fais pas partie des gardiens super-costauds même si je fais de la musculation avec des petites charges. J'ai effectivement une morphologie à la Lloris. Il n'y a pas de meilleur exemple pour moi. »
Vous avez un point commun avec un autre gardien, Petr Cech, vous portez un casque ...
« J'ai été victime de trois traumatismes crâniens en six mois. C'était soit je ne jouais plus, soit je portais un casque jusqu'à la fin de saison. J'aurais pu avoir des troubles de la vision ou des séquelles plus graves. Dans le casque, il y a de la mousse qui protège les tempes. On s'y habitue ... »
A priori, des clubs de L1 vous pistent ...
« Je sais juste que des clubs de L1 me supervisent. Si c'est flatteur, il ne faut pas non plus que je me disperse. Je suis redevable au FC Tours de m'avoir fait confiance. Ça me motive mais ça ne me grise pas. C'est le vendredi, sur le terrain, que tout se joue. C'est là qu'il faut enchaîner les bonnes performances. »
Où en est le Tours FC avant ce déplacement à Reims ?
« On va jouer comme on sait. Les Rémois tournent bien à domicile et ils ont tout un stade derrière eux. La L2, c'est compliqué à chaque match. Tous les points sont importants mais, à cette période du calendrier, ils le sont encore un peu plus. Contre nous, Reims aura la pression de la montée ... »
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