Le président du Tours FC, Frédéric Sebag, a demandé à son homologue manceau l'autorisation pour évoluer la saison prochaine dans la nouvelle enceinte sarthoise, en cas de montée en Ligue 1.
Le président de Tours, Frédéric Sebag, s'est déjà posé la question. Le stade de la Vallée du Cher n'étant pas aux normes (le club d'Indre-et-Loire profite déjà d'une dérogation pour jouer en Ligue 2 dans un stade d'une capacité inférieure à 17 000 places), il a contacté Le Mans FC pour demander d'évoluer dans la MMArena en cas d'accession. Un stade distant de 90 km et bâti pour la Ligue 1. « Il a appelé le président Henri Legarda il y trois semaines », dit-on au club.
Des travaux sont bien prévus à Tours. Mais ils ne devraient pas être terminés d'ici la reprise du championnat, en août prochain. On parle plutôt de décembre. « Les travaux prennent toujours du temps, craint Frédéric Sebag. En faisant cette demande, je prends les précautions nécessaires. La Ligue a des exigences, ce qui est normal. Je ne veux pas être recalé à cause de ça. »
La décision d'accueillir ou non Tours ne revient pas au club manceau mais à « Le Mans stadium ». Il s'agit de la société concessionnaire, détenu à 100 % par le groupe Vinci (à terme, ce sera 50-50 avec Le Mans FC). Frédéric Sebag croit en ses chances : « Ils ont une infrastructure à faire tourner. Avoir une deuxième équipe n'est pas négligeable. »
« Il y a trop de si »
Aucune décision ne devrait être prise avant la fin de la saison. « Il y a trop de si », indique-t-on du côté du Mans FC. Tours montera-t-il vraiment en Ligue 1 ? Et Le Mans ? Et si les deux clubs accédaient parmi l'élite ? Il y a trop de possibilités pour qu'une réponse définitive soit donnée dès aujourd'hui.
Le président Sebag va devoir patienter. Il est en tout cas dans son rôle en anticipant d'éventuels retards. « Ce n'est en aucun cas pour mettre la pression sur les élus, raconte-t-il. Ce n'est pas un jeu auquel il faut se prêter. Je me dois juste de prévoir. Point. »
Les deux saisons précédentes, Boulogne-sur-Mer et Arles-Avignon étaient bien parvenus à mettre aux normes leurs stades. Istres, par contre, avait dû se reporter sur Nîmes en 2004. Avant de jouer seulement quatre rencontres dans son nouveau stade Parsemain. Et de retourner en L2.
Source : Christophe Richard - Ouest France
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