Le manager général du club, Max Marty, s'est bien sûr réjouit de ces dernières excellentes nouvelles concernant les prochaines infrastructures tourangelles
Qu'est-ce que ça va changer dans la vie du TFC ?
« Et bien, on ferme un premier livre où le TFC était un bon club de Ligue 2 qui s'est maintenu et on ouvre aujourd'hui un second livre, avec un outil qui va nous placer sur le plan structurel dans les dix meilleurs clubs français et qui doit nous rendre plus compétitif. »
Le CTRO aura une vocation multicartes ?
« On l'appelle encore CTRO, mais on va lui trouver un autre nom pour la petite histoire. C'est vrai qu'il va avoir une capacité d'accueil importante, mêlant des stages d'enfants, des séminaires d'entreprises, des enfants de la classe sport de Corneille, des stagiaires pros du TFC et d'autres encore qui vont se greffer au fil du temps. Ce sera le siège du TFC, son centre d'entraînement, son centre de formation, son centre administratif. C'est un vaste chantier à mettre en place, mais ô combien exaltant. »
Il va y avoir de nouvelles constructions ?
« Il va y avoir construction et réaménagement avec une surface dédiée au confort, avec un spa, une réorganisation tournée vers le médical, une volonté d'ouvrir au public à moyen terme. Les travaux intensifs doivent débuter le 1 er juillet et l'ensemble devrait être livré début septembre. »
Ce ne sera pas trop lourd financièrement à supporter pour le TFC ?
« C'est un engagement fort pour un risque calculé. »
C'était indispensable pour le TFC ?
« Bien sûr. Il faut grandir et grossir, sinon on est dépassé par les autres, on régresse. Là, on ne veut pas stagner, on veut avancer. Cette progression est importante dans la perspective de l'Euro 2016. Il est important que le TFC surfe sur cette vague, montre une image dynamique et dispose d'un outil de qualité. »
Des structures de formation d'autres sports hébergés au CTRO s'inquiétaient pour leur avenir. A tort ?
« Ecoutez, le TFC prendra toute sa place et les autres sports garderont toute la leur. N'oubliez pas que le CTRO perdait de l'argent et était condamné. Le TFC arrive, relance les activités. On ne peut pas mieux faire et mieux dire. »
Le directeur du centre de formation devrait être Bernard Blaquart ....
« Officieusement, oui. »
Et le patron du CTRO ?
« Le TFC va diriger et gérer le CTRO. Et comme je suis le manager du TFC, je serai le responsable de l'ensemble, avec ensuite, toute une organisation et délégation de responsabilités à définir. »
Propos recueillis par La Nouvelle République
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