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On n'est pas étonnés, non plus, par la prestation de haut vol du grand blond. Sur toutes ces dernières sorties, Sopalski avait conquis son monde par sa capacité à s'imposer d'une force tranquille. Et, dans un style parfois original, par le pouvoir de sortir quelques parades épatantes de son chapeau.
La voix douce, peut-être un peu éteinte par les cris de joie poussés dans le vestiaire, il s'est félicité du comportement de ses coéquipiers : « On a retrouvé des valeurs collectives, avec une grosse participation défensive des attaquants. On a essayé de jouer propre, aussi. L'équipe a pris l'eau en fin de première mi-temps, mais on a été solides. »
Jérémy, lui, a été tout simplement épatant devant Buengo, juste après l'ouverture du score : « C'est un face-à-face qui arrive très vite, je n'ai pas trop le temps de me poser de questions. Je ferme l'angle et je prends une décision, à l'esbroufe. Ça m'a sécurisé. »
Et la fameuse confiance dont parlaient en cœur Daniel Sanchez et Gaëtan Englebert la veille du match, elle est revenue ? : « Vous savez, c'est un concept la confiance. Il faut toujours se remettre en cause, tout le monde en a pris conscience et on va continuer de travailler dur dès les prochains jours. »
Strasbourg va arriver vite, et donc l'opportunité de retrouver une consistance à la Vallée du Cher : « C'est plus facile de recevoir les Strasbourgeois avec une victoire à l'extérieur en poche. Mais il y a un impératif absolu : ne pas se relâcher. Ça fait trop longtemps qu'on n'a pas gagné à domicile, et on a un maintien à aller chercher. A 44 pts, on sera dans les clous, il y a donc deux victoires à aller chercher. »
Le dernier rempart tourangeau, lui, salive d'avance d'accueillir Fauvergue, Gueye et leurs copains vendredi prochain. Les voilà prévenus.
La Nouvelle République
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