Daniel Sanchez, entraîneur du Tours FC : « Nous n'avons pas d'obligation de résultat »
Franchement, personne n’aurait imaginé que Tours serait aujourd’hui, à cinq journées de la fin, en position d’accéder à la L1. Descendu en National après un retour calamiteux en L2 voici deux ans, Tours revit grâce à l’ancien professionnel de Paris SG et de Nice, Daniel SANCHEZ. Les Tourangeaux sont invaincus depuis dix journées et ils viennent donc à Amiens avec l’intention de poursuivre sur leur lancée.

Daniel SANCHEZ, peut-on dire qu’aujourd’hui, Tours se trouve dans une position idéale ?
Idéal pas tout à fait car la position idéale est celle de Lens. Mais nous sommes dans une très bonne position car se retrouver à deux et trois points du 2e et 3e, c’est franchement inespéré. Au début de cette saison, notre objectif était en effet le maintien, ce qui était normal pour un club venu du National. Nous nous étions focalisés sur cet objectif mais il se trouve qu’en février, nous l’avions ce maintien.
Aujourd’hui, nous n’avons plus d’obligation de résultats ni de pression particulière. Nous avançons tout simplement et nous allons effectivement faire le maximum dans cette fin de championnat.
Finalement, ce vendredi à la Licorne, c’est Tours qui est le favori ?
Si on se réfère au classement, on peut le prendre comme cela. Maintenant, Amiens est venu chercher le nul chez nous lors du match aller et nous n’avions pas vu une grosse différence entre les deux équipes. Amiens a quand même l’avantage de recevoir dans un stade qui sera plein. Ce qui est bien, c’est que nous allons jouer un vrai match de football, un match intéressant à jouer.
Pourtant, vous allez être privé de KESERU ?
C’est vraiment un coup dur. C’est même une grosse tuile qui nous est tombée sur la tête. C’est le foot et nous ne pouvons rien faire. Ce sont les aléas mais cela touche un garçon qui était arrivé au Mercato et qui avait pris sa part dans notre réussite actuelle. Je suis malheureux pour lui évidemment, pour nous mais aussi pour Nantes qui nous l’a prêté. Mais nous ne pleurons pas sur notre sort. Nous ferons avec et il nous reste malgré tout, un effectif qui tient la route.
Enfin, notre ambition reste intacte.
Un mot sur votre collègue Thierry LAUREY ?
Je le connais bien d’abord en tant que joueur mais aussi entraîneur puisque nous avons passé notre diplôme d’entraîneur ensemble (DEPF) à Clairefontaine. Je l’apprécie et je le respecte. Je sais que c’est quelqu’un de compétent, passionné et qui s‘investit à fond. Nous avons d’excellentes relations.
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