Tours FC - Vannes OC : 3ème journée

          /     

Tours FC - Vannes OC : 3^ème journée de Ligue 2 ; Stade de la Vallée du Cher : début du match à 20 heures ; Arbitre : M. Guillard.




Ghislain Gimbert (à gauche, de dos) effectuera son retour à la Vallée du Cher !

Le Tours FC affronte ce soir le champion de National en titre, le Vannes OC. Club qui est en grande forme puisqu'il vient de battre sur sa pelouse le Racing Club de Lens.

Après sa déconvenue dans les dernières secondes du match à Metz, les tourangeaux reçoivent un concurrent direct pour le maintien, un autre promu, les bretons de Vannes. Qui dit concurrent pour le maintien, dit match difficile mais surtout très important ! Le TFC se doit de l'emporter et de plus pour plusieurs raisons : d'une car comme on vous la dit précédemment, c'est un adversaire direct pour le maintien final ; de deux car il faut confirmer à domicile la victoire acquise face à Sedan ; et de trois car en cas de défaite ou de nul le Tours FC s'installerait dans le bas du classement. La victoire ou rien alors !

Pour cette rencontre, le club tourangeau devra se passer encore de l'argentin Diego Gomez, légèrement blessé et on ne veut bien sûr prendre aucuns risques ... Fatih Atik qui était incertain devrait lui tenir sa place.

Et côté tactique et les arrivées de Bong et Faye ? Pour ce match, Daniel Sanchez va aligner la même formation qu'à Metz : " Il faut un temps d'adaptation aux nouveaux " et ceux-ci seront donc sur le banc.

Donc pour ce match, il faudra jouer vite, sur les côtés, et surtout user cette équipe bretonne qui a joué lundi et qui physiquement pourrait craquer. Aux Bleus d'en profiter !

Tours FC (le groupe) :  Jehle, Deichelohrer - Koscielny, Santos, Dujeux, Evandro, Tomas, Bong - Atik, Englebert, Robic, Diarra, Ca, Lopez Peralta - N'Diaye, Touré, Faye. Entraîneur : D. Sanchez.

Equipe probable : Jehle - Dujeux, Koscielny, Santos, Evandro - Atik, Ca, Lopez Peralta (cap.), Englebert, Diarra - N'Diaye.


Vannes OC : Costil - Faivre, Delhommeau, Leuguen (cap.), N'Diaye - Boudarène, Lebouc (ou Diguiny), Sammaritano, Auvray, Bourhani (ou Avezac) - Gimbert. Entraîneur : S. Le Mignan.

Interview d'Alexandre Dujeux, le défenseur droit tourangeau :

Alexandre, pour tout vous dire, on s'attendait à ce que vous canalisiez vos jeunes camarades dans les ultimes minutes à Metz. Vous n'avez pas été entendu ?

« C'est plus difficile qu'on ne le croit. J'ai un peu parlé à la pause, on essaie toujours de communiquer d'autant que je m'entends bien avec les deux Brésiliens que j'ai cotoyés durant un mois à l'hôtel.
« Dans les dix dernières minutes, je sentais bien qu'on prenait un peu trop de risques. Il aurait fallu casser le rythme davantage d'autant que Metz doutait mais jouait aussi son va-tout. 0-0, c'était bon.
« Mais bon, c'est plus difficile à dire qu'à faire. Je suis sur mon côté gauche et il faut que je m'occupe d'abord de moi, non ? D'autant que j'avais pas mal de boulot.
« Mais je concède qu'on prend un but évitable. On a eu un mauvais placement, on a été un peu trop attiré vers l'avant, d'ailleurs, on a failli marquer par N'Diaye. Et il y a eu un peu de fébrilité générale sur la succession de corners. J'ai déjà perdu des matchs ainsi, mais j'en ai gagné beaucoup plus aussi à la fin. L'essentiel, c'est de toujours retenir la leçon. »


Vous êtes content du début de saison de Tours ?

« L'équipe fait du jeu, le vestiaire vit bien. Il y a un fil conducteur de nos matchs amicaux jusqu'à nos deux premiers matchs de championnat : la qualité. Maintenant, il ne faut pas s'endormir. Je préviens : Vannes sera aussi difficile que Sedan et Metz. Il faut prendre notre temps, ne pas s'affoler, rester cohérent. En face, on va avoir une équipe euphorique, qui vient de battre Lens, qui est aspiré par la montée en L2. »


Vous êtes content de votre début de saison ?

« Globalement oui. Je ne regrette pas d'être venu à Tours. Cela correspond à ce que j'attendais. Vous savez, j'arrive. Derrière, il y a beaucoup de nouveaux joueurs, on apprend à se connaitre. Sur le côté gauche, je pense d'abord à bien défendre. C'est mon job. Ensuite, je monte quand le besoin s'en fait sentir. Mais devant moi, j'ai Atik qui est un joueur offensif, donc je dois monter de manière homéopathique. Il faut toujours être dans l'équilibre. »

Recueilli par J-E. Zabrodsky
La Nouvelle République