Daniel Sanchez, entraîneur du Tours FC : « La pression monte chez nos concurrents »
Cette fois-ci nous y sommes. Voici venue l'heure du dernier combat de la saison 2008-2009 pour les Bleus. Une victoire à Sedan et les Bleus peuvent encore espérer finir sur le podium de la Ligue 2, tout autre résultat fermerait définitivement les portes de la Ligue 1. Daniel Sanchez est confiant en son groupe, pour le reste...
Qu'à-t-il manqué lors de la rencontre face à Montpellier vendredi dernier pour que le Tours FC ait aujourd'hui son destin entre les pieds ?
Daniel Sanchez : "Il a manqué de la précision dans notre jeu. On a été beaucoup moins performants que d'habitude, on a déployé un jeu qui manqué de qualité ; la faute aussi à Montpellier qui nous en a empéché.
Je pense également que certaines décisions nous ont été préjudiciables... aujourd'hui encore on se demande pourquoi le but provoqué par Ténéma n'a pas été accordé."
La motivation est elle encore présente pour ce dernier match de la saison ?
Daniel Sanchez : "Bien sûr. On sait qu'il ne nous reste plus qu'une petite chance d'accéder à la Ligue 1 mais on va jouer le coup à fond. Ce serait trop bête d'avoir à regréter un non match de notre part à Sedan si les circonstances nous sont favorables par ailleurs. Nous partons avec la volonté de prendre les trois points ; la motivation est encore bien présente croyez moi ! "
Allez-vous faire tourner et donner du temps de jeu à certains joueurs ?
Daniel Sanchez : "Par la force des choses ça va un peu tourner puisqu'on devra se priver des services de Santos en défense centrale. Mais ça devrait être tout... Nous restons tous mobilisés et concentrés sur le dernier round pour finir sur une victoire et une quinzième rencontre sans défaite."
Avez-vous une idée du pourcentage de chance d'accession que posséde votre équipe ?
Daniel Sanchez : "Plus le temps avance et plus notre pourcentage augmente. Vendredi dernier on nous donnait 1% de chances et les autres étaient tous à 100% ; mais plus on se rapproche du match plus la pression monte chez nos concurents, la perception des choses n'est plus tout à fait la même.
Alors je ne dis pas que nous avons un pourcentage énorme d'arriver à nos fins mais je crois qu'on peut dire qu'on est passé de 1 à 20%. Tout le groupe en est conscient et comme je le disais tout à l'heure on va jouer le coup à fond !"
Commenter cet article