Tenema N'Diaye a marqué, passé mais aussi a beaucoup donné, pressant sans cesse.
Téné, c'est le chouchou. Pas volubile certes, mais diablement attachant le bougre. Et finalement, on lui pardonne tout car le garçon a finalement un cœur gros comme ça. Sa prestation d'hier soir le démontre. Il a tout fait aux Strasbourgeois. A nous aussi, nous faisant passer en quelques minutes par toutes les émotions.
D'abord quand il a « mangé » un face à face en or avec Cassard, alors qu'Atik l'avait mis sur orbite. « J'ai trop hésité entre tirer directement et dribbler le gardien… » Résultat : les passements de jambes du Malien ne trompaient par le portier Strasbourgeois.
Tempête dans les tribunes. Pas dans la tête de Téné : « Je n'ai pas douté. Jamais ! Surtout qu'en général, quand je rate ce genre d'occasions, je sais que je marque dans les cinq minutes. » Il en a en fait fallu dix pour que le trublion envoie ses aficionados aux anges d'une tête plongeante.
Mieux, N'Diaye délivrait une merveille d'ouverture à Keserü pour le but du break. Buteur, passeur et… travailleur de l'ombre. Car il en a fait des kilomètres le Malien, maintenant un pressing constant et particulièrement précieux sur la défense strasbourgeoise. « J'avais le match aller en tête et j'avais vraiment envie d'une revanche. On les avait regardés contre Lens. On savait qu'il fallait les prendre haut. »
Pas de gloriole personnelle, pas non plus d'ambitions de montée ? Eh bien… non ! « Je ne mens pas en disant cela. On est à trois points du podium mais il reste six matchs à jouer. C'est beaucoup. Il faut juste rester calme et concentré. Si justement, on se met la montée en tête, peut-être que cela va mal se passer… »
Avec un Ténéma N'Diaye de ce niveau, le Tours FC dispose tout de même d'une arme fatale non négligeable dans le sprint final.
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